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11/11/2016

Jeudi 17 Novembre, Léonard STARCK nous a parlé de L'Alsace-Moselle de 1870 à 1945 "Tribulations et Particularismes"

CECstarck.pngNé en 1935 dans le Haut-Rhin, Léonard Starck a évoqué les tribulations de l'Alsace Moselle entre la France et l'Allemagne de 1870 à 1945 avec, par moment une intense émotion, sans perdre pour autant son objectivité. Les grandes dates d'histoire, les noms des traités de Francfort et de Versailles ont pris de l'épaisseur, celle du vécu.

En 1871, les alsaciens qui voulaient rester français ont eu le choix ....de quitter l'Alsace. Environ 130 000 personnes ont "opté" pour le départ, puis parfois sont revenus, déçus de l'accueil qu'on leur faisait dans leur propre pays. Devenus allemands, les habitants d'Alsace et de Moselle ont bénéficié, dès 1888, de l'assurance-maladie, de l'école obligatoires et du crédit mutuel. Tout n'était, donc, pas négatif dans l'appartenance à l'empire  allemand.

Quand, en 1918, la France reprend l'Alsace-Moselle après 50 ans, on défait ce qui avait été imposé: parler allemand, modifier les noms de famille,  rebaptiser le nom des rues, combattre dans l'armée allemande etc.. jusqu'à ce que l'on recommence en 1940, où l'Alsace- Moselle est purement annexée par Hitler. Le prix est lourd. Pour les alsaciens, la guerre dure jusqu'à la libération en 1945 et sur 130 000 enrôlés de force, 17000 périront dans les camps russes.

Au fil de ces tribulations, l'Alsace a acquis un statut particulier dans bien des domaines, en ce qui concerne notamment la laïcité, le statut des métiers, le droit de chasse, l'assurance maladie, le droit du travail, le côté de circulation des trains... particularités qui tendent à s'estomper au fil du temps.

 Pour conclure, Léonard Starck s'est pris à rêver. Et si on avait donné aux alsaciens l'autonomie? Et si l'Alsace avait pu être un trait d'union entre la France et l'Allemagne?  

10/11/2016

Jeudi 10 novembre: Visite du moulin à huile de Gruissan

De l'olivier à la bouteille d'huile d'olive, Frédéric Garnier maîtrise tout. Fort de 1800 oliviers plantés en divers endroits du massif de la Clape, il transforme 45 tonnes d'olives, avec 4 machines en inox,  en près de 6000 litres de d'huile. Il transforme également les olives des particuliers qui peuvent ainsi disposer de leur propre huile. La quinzaine de membres du CEC présents ont pu s'initier à des techniques de fabrication certes automatisées mais encore à taille humaine, puis faire quelques achats dans la boutique intégrée à l'exploitation. Cette visite a permis, aussi, de découvrir derrière le produit, le producteur, son métier et ses préoccupations. Et l'oléiculteur est inquiet car les premières extractions ont un rendement plus faible cette année et il craint de voir sa production divisée par deux. Diminution probablement due à la sécheresse estivale et à la douceur hivernale, si ce n'est aux caprices des oliviers eux-mêmes.