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20/08/2018

Mercredi 6 juin : le CEC visite Nissan-lez-Ensérune

Visite guidée et studieuse de ce lieu chargé d' histoire, organisée par Bernard Tourtelier et nissan.JPGsuivie avec passion par une vingtaine de membres du CEC.

L'occupation d'Ensérune par les Ibères puis par les Celtes commence au VIIème siècle jusqu'au Ier avant J-C. Le site fait, esuite, l'objet d'une colonisation par les Romains en 121 av. J-C, ,avec installation des colons dans les "villae" (cadastre romain).

Nissan1.JPG

Une soixantaine de ces "villae" sont dénombrées sur le territoire de la commune, celle d'Anitius désignée sous le nom de Anicianum donnera plus tard le nom de Nissan qui appartient alors à une province de l'empire romain désignée sous le nom de la Narbonnaise.

 

  Puis ce sont les Wisigoths qui envahissent le site en 462,  Nissan fait, alors,  partie d'une province : la Septimanie. Les Wisigoths seront ensuite, repoussés par les Francs qui pillent notre pays puis la région subira une courte occupation par les Arabes.nissan3.JPG
Puis, s'Installe un régime féodal. Nissan appartient aux Trencavel, Vicomtes de Béziers et de Carcassonne et Comtes de Toulouse.
Au XIIème siècle, Périès est une commanderie de l'Ordre des Templiers (à partir de 1152 et jusqu'en 1307, année de leur suppression par Philippe le Bel). Ils sont remplacés par les Hospitaliers de Saint- Jean-de-Jérusalem. Périès sera rattaché à Nissan sous Louis XV. Les propriétés des Hospitaliers seront vendues comme biens nationaux à la Révolution.
 

 

10/06/2017

A bord de ma péniche ….avec le CEC

Ils étaient dix, douze, quinze mais par un prompt renfort ils se virent ..23 en arrivant au port de Béziers. Levés tôt pour ne pas manquer le minibus prêté au CEC (cercle d’études citoyennes ) par la Mairie de Gruissan, les autres en voiture particulière, tout ce groupe s’acheminait bien décidé à passer une bonne journée malgré un temps incertain. Et ce fut une belle journée ! Embarquement au port neuf. Un groupe de Savoyards vint CEC croisiere2.JPGcompléter la péniche et à 9 h 30 départ ! Franchissement de la première écluse, eau bouillonnante, photos, explications, évocation de Pierre-Paul Riquet à qui nous devons cette œuvre et qui réalisa un vieux rêve incroyable pour l’époque : permettre la communication du golfe de Gascogne au Golfe du Lion : le canal du Midi . Certes l’idée n’était pas nouvelle mais personne avant lui n’avait osé s’y atteler parce qu’ils n’y croyaient pas, que l’entreprise était risquée et onéreuse. Il fallait un Louis XIV grandiose et un Colbert futuriste pour tenter cet exploit.         

CEC croisiere1.JPG

 Plus de 300 ouvrages parsèment son parcours bassins, ponts, tunnels épanchoirs, ponts-canaux, écluses simples doubles et celles gigantesques de Fonsérannes qui permettent une dénivellation de21,50 m . Une autre construction plus récente , une pente d’eau aurait pu remplacer ces huit écluses mais son fonctionnement trop onéreux n’a pas permis une utilisation rationnelle .

Et en prime les bords du canal qui gardent encore quelques vieux platanes, des villages, des vignes.

Tout cela commenté au passage par une voix féminine au véritable accent de chez nous. Ah les Savoyards avez-vous apprécié ces commentaires à l ‘accent chantant ?

Pierre-Paul Riquet n’a pas vu la fin de son ouvrage, il y a laissé sa fortune mais 3 siècles après la région s’enorgueillit de son œuvre( classée au patrimoine de l’Unesco) entreprise pour faciliter le commerce mais qui fait maintenant le bonheur des touristes épris de sérénité.

Après la safranière, le vieux village, le moulin à huile, les fouilles de l’île St Martin, il reste encore des merveilles à visiter près de chez nous . Rendez-vous à la rentrée. Place aux vacanciers

 

10/04/2017

LE CEC A VISITE LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES DE GRUISSAN, le13 avril 2017

 
Organisée par Bernard Tourtelier, la visite des fouilles archéologiques a été commentée par Alain CALVET , Président du GRASG (Groupe de recherche archéologique subaquatique Gruissanais), avec l'appui de Fabien Graulle.
 
La Combe de Saint-Martin débouche au Sud de l'ile sur une grande crique, considérée comme emplacement probable d'une installation portuaire antique, susceptible d’appartenir à un vaste complexe faisant partie de la colonie romaine de Narbo Martius, province de la Narbonnaise.
 visitefouilles1.JPGEn effet, du mobilier abondant (tessons d'amphore, sigilées) a été récupéré par les pêcheurs de l'étang, et un alignement de 6 blocs de pierre de taille, dont l'aspect rappelle les murs en grand appareil du site romain et qui pourrait être un appontement, est visible lorsque les eaux sont basses.
  L’établissement antique de Saint-Martin-le-Bas, qui s’étend sur au moins 3 ha, est adossé au versant sud de l’île, à environ 300 m du rivage actuel de l’étang de l’Ayrolle. Les fouilles, conduites depuis 2011 par une équipe du CNRS dirigée par Corinne Sanchez,  ont permis de mettre au jour et d’étudier la partie centrale du site, sur plus de 2000 m².
Fig.-1.-vue-aérienne-générale-du-site-de-Saint-Martin.jpg
 Après avoir rappeler l'histoire de la découverte de ce site et de ses fouilles qui vont encore durer deux ans, Alain Calvet a montré ce qui semble être les restes d'un bâtiment administratif, de thermes, de four à chaux, citerne etc...
 
Pour plus d'information sur ce site remarquable, consulter en cliquant sur les liens ci-dessous